Le président de la Région Alsace, qui avait disparu des écrans radar après la manif du 11 octobre dernier, revient comme tête de liste de l’UMP pour les futures élections régionales.

Petit rappel édifiant de ses déclarations depuis un an :

 

16 janvier 2014 (France 3 Lorraine) :

Fusion Alsace Lorraine : « un fantasme » pour Philippe Richert

 

3 juin (Tribune publiée par Philippe Richert) :

« Je suis prêt à travailler sans dogmatisme à un rapprochement de l’Alsace et de la Lorraine. »

 

27 août (DNA) :

« La fusion Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne est tout simplement inacceptable », car ce territoire, « plus grand que la Belgique ou la Suisse », serait celui d’«une collectivité ingérable ».

Philippe Richert envisage la création d’un « mouvement politique régional » qui dépasse les clivages et pourrait s’appeler « Passion Alsace » ou « Avenir Alsace ».

 

13 octobre (20 minutes)

Plus que satisfait par le rassemblement du 11 octobre à Strasbourg, le président de la région Philippe Richert a estimé que les sénateurs et députés allaient maintenant « faire leur boulot. »

Et si le mécontentement alsacien n’était pas entendu, « on peut aller plus fort », sourit-il, faisant référence aux agriculteurs qui ont déclaré pouvoir revenir avec dix fois plus de tracteurs en ville la prochaine fois s’il le faut.

« Les gens ne se rendent peut-être pas compte que c’est l’événement politique le plus grave de ces cinquante dernières années que peut connaître l’Alsace, » martèle le patron de la région, « l’Alsace va être diluée, le mot va disparaître des écrans radars. »

 

13 décembre (L’Alsace) :

À deux reprises hier, devant les maires du Bas-Rhin, puis devant les socio-économiques du Céser Alsace, le président du Conseil régional, Philippe Richert, s’est prononcé contre la réforme territoriale en cours. « Je suis totalement contre cette réforme qui a été adoptée malgré notre opposition. Mais comme républicain, j’appliquerai ce qu’a décidé l’Assemblée nationale. Il faudra voir comment l’Alsace pourra rester ce qu’elle est », a affirmé l’ancien ministre, en dénonçant « un débat purement politique ».

 

Janvier 2015 (Magazine Région Alsace) :

« Reprenons confiance en la France. Acceptons la réforme, parce que le pays en a besoin. Y compris la réforme territoriale, contre laquelle je me suis élevé. »

 

15 février (Ami Hebdo) :

Et Philippe Richert de conclure provisoirement mais franchement optimiste : «  Une grande Région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes, ça peut faire sens et on va la construire avec tous les autres. » Et de préciser encore : « Je sais respecter mes engagements. »