C’est une entreprise difficile de se perfectionner : beaucoup, voyant la lenteur de leurs progrès, finissent par abandonner leurs efforts, tandis que d’autres, tellement déçus d’eux-mêmes, se désespèrent. Eh bien, les premiers sont des faibles et des paresseux, et les autres sont des orgueilleux.
Il n’y a aucune raison de se laisser aller au désespoir parce qu’on s’aperçoit qu’on est encore loin de correspondre à l’image magnifique qu’on se faisait de soi-même. Il faut être humble et se dire : « Mon pauvre vieux (ou ma pauvre vieille), tu n’as pas encore réussi cette fois, mais ça ne fait rien, continue… »
L’essentiel, c’est de continuer, de ne jamais perdre le désir de progresser.
Si vous tombez, ce n’est pas grave, à condition que vous fassiez toujours l’effort de vous relever.
Dans toutes les circonstances de la vie, le plus important est de garder le désir de se perfectionner. Car il y a toujours à se perfectionner, l’idée de perfectionnement est inséparable de l’existence humaine.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Le désir est la racine de la souffrance, la méditation est la (une) clé de la libération.
Exemple pratique :
Adolf Hitler, dont l’ambition, “l’image magnifique de lui même” est de dominer le monde
Penses tu que ce texte va l’encourager à se calmer, à vouloir moins de pouvoir, causer moins de peine à son entourage et lui même et le conduire sur la voie de la paix et de la sagesse ou au contraire l’encourage à coller “l’image magnifique qu’il se fait de lui même” en maître du monde et le conduire vers encore plus de psychose et paranoïa ?
Merci de ranger cet article au musée de la psychopathologie
Tu atteints le point Godwin au premier commentaire 😉
Je ne pense pas que la pensée de OMA ait été d’encourager ou de décourager Hitler.
Pour moi, cette pensée est très constructive et encourage chacun à se dépasser et à progresser. La méditation que tu préconises n’étant pas incompatible avec le fait d’évoluer et de se perfectionner. Ça serait même le contraire. Dès lors, pourquoi souhaites-tu ranger cet article au musée de la psychopathologie ?
Ce qui est écrit c’est de “Garder le désir” or le désir est la racine de la souffrance et de l’agitation, pas de la paix, cela fait plus de 2500 ans que cela a été énoncé, il serait temps (ou pas) d’en tenir compte au même titre que 1 + 1 = 2.
Pourquoi n’en est il pas tenu compte 2500 ans après ?
Pourquoi la paix mentale n’est elle pas préférée à la psychopathologie ?
Pourquoi l’agitation plutôt que la satisfaction ou le contentement ?
Ah égo, ah illusion qui veut à tout prix exister par elle même, qui veut à tout prix se dépasser, progresser, se perfectionner, ah souffrance chérie.
Pour ce qui est de la méditation, du yoga, de l’auto investigation, le but est au contraire d’abandonner tout désir d’évolution de perfectionnement.
Le but est de ramener le mental à ce qui est (instant présent, plénitude présente) !
Pas de nourrir une image (illusion magnifique) ou de faire culte de la personnalité.
Le but de la méditation n’est pas de devenir un super ou un meilleur, c’est d’être ce que l’on est par la dissolution/érosion de ce que l’on n’est pas, l’illusion, l’égo, l’individu.
Quant il n’y a plus d’insatisfaction, il n’y plus de désir.
Là où il y a la plénitude, il n’y a pas de désir.
Désolé pour la confusion lorsque j’ai écrit “exemple pratique”, je corrige : par “exemple pratique d’application de l’énoncé d’OMA”, ce n’était pas en application avec la méditation.
Donc musée de la psychopathologie 😀
Je souhaite longue vie à ton couple si tu rejettes le désir… Ton épouse risque de vite le chercher ailleurs.
Quand tu débutes en méditation, tu arrives à te concentrer quoi ? Trente secondes. Mais qu’est-ce qui te pousses à continuer à t’améliorer, à persévérer si ce n’est le désir de parvenir à progresser ?
Sans le réaliser, tes propos sont parfois assez contradictoires.
Rejeter le désir c’est désirer le non désir, c’est encore du désir. 🙂
Pour le couple tu as tout à fait raison si les deux corps mental ne suivent pas la même voie ils finissent par s’éloigner.
L’un en quête de désir et souffrance, Karma, Samsara triangle (dramatique) de Karpman, psychopathologie, l’autre en quête de ce qui est, de réel, nirvana.
“Quand tu débutes” … En effet mais qui débute ?
L’égo débute, l’individu, l’illusion est présente, elle éprouve le besoin de progrès et petit à petit à force de se loger en soi en la source d’elle même (et de toutes choses) l’illusion disparaît et avec elle disparaissent désir et progrès.
Tu trouves mes propos contradictoires pour la raison que tu cherches encore un progrès, c’est une question de compréhension du but.
Cherche le chercheur, quand tu l’auras trouvé, fini désir et progrès.
Le processus au début est le désir d’en finir avec ce cycle interminable du désir et de la souffrance, souvent provoqué par une souffrance plus grande.
Comme la main sur une plaque électrique qui chauffe chauffe à un moment tu finis par retirer la main (ou la perdre). 😛
Si la plaque reste tiède, NORMAL, CONFORME, HABITUELLE, à quoi bon retirer la main et ce sera la panique en fin de vie.
Voici deux méditations guidées qui permettent de se rendre compte, d’aiguiller le mentale vers le but (ou pas) 🙂
https://www.youtube.com/watch?v=XhIZWLfXpK8&list=PLeq9qrOUhw4xgQDABBlvn3OMwjDMgFqeI&index=25
https://www.youtube.com/watch?v=PjRLj6J2Qo0&list=PLeq9qrOUhw4xgQDABBlvn3OMwjDMgFqeI&index=21
Le but de la méditation est d’atteindre ce que l’on est, en effaçant petit à petit l’illusion, l’égo, l’image magnifique que l’on se fait de soi-même. 😀
Tu planes trop haut pour moi, je renonce 😉
Ce n’est pas une question de hauteur ou de profondeur il est ici question de voir par-delà l’illusion, les apparences.
La psychose c’est quand le sujet ignore son état de maladie, compulsion, toc, bipolarité etc…
Pour l’égo, l’individu, c’est pareil, la conscience est attachée à une image virtuelle circoncise au corps mental.
Quand tu regardes dans un miroir et que tu dis “Ça c’est moi” c’est de la psychose. 🙁
Es tu le corps qui se reflète dans le miroir ? Si oui, il est dangereux de faire pipi ou caca ou de se couper les cheveux ou de manger et il faut de ce pas bloquer les processus métabolique pour figer qui tu es, vite un cryotube.
Source du délire d’immortalité de certaines dites “élites” (hautement psychotique)
https://www.youtube.com/watch?v=WiOtrTASZWU
Es tu le mental qui pense “ça c’est moi” ? Si oui alors tu penses en permanence “ça c’est moi, ça c’est moi, ça c’est moi” et si tu penses “gâteau au chocolat” pouf tu disparais. Pareil lorsque tu t’endors, interdit sous peine de … disparition mentale.
https://www.youtube.com/watch?v=XhIZWLfXpK8&list=PLeq9qrOUhw4xgQDABBlvn3OMwjDMgFqeI&index=25
https://www.youtube.com/watch?v=PjRLj6J2Qo0&list=PLeq9qrOUhw4xgQDABBlvn3OMwjDMgFqeI&index=21
Voici une image rapide pour décrire cela :
L’océan, des vagues à sa surface, une qui s’appelle Vincent et une autre qui s’appelle Jean-François, elles s’observent l’une l’autre et elles mêmes par le dehors (la manifestation, l’univers observé) de l’océan.
Tant que la portion de l’océan est attaché à Vincent ou Jean-François elle ignore qu’elle est l’océan car elle croit qu’elle est Jean-François ou Vincent.
Or les vagues sont en permanences l’océan ! Les vagues elles, sont changeantes, impermanentes !
Si l’océan se détache de l’identification à la vague (Vincent ou Jean-François) alors il redevient océan, ce qu’il est et a toujours été et ce faisant il aussi toutes les vagues.
Se détacher de l’identification à la vague c’est ça le chemin spirituel qui conduit de l’apparente dualité à la réelle unité.
“Sois ce que tu es !”
https://www.youtube.com/watch?v=riJmfR8Az6Y&list=PLeq9qrOUhw4zFL2vzTANWnNDSfLIOwZvy
“Tu n’es pas ce que tu crois être, trouve ce que tu es, observe le sens de “je suis”, découvre ton véritable soi”
https://www.youtube.com/watch?v=u_tScZlMcUQ&list=PLeq9qrOUhw4wR-zoTvoMkYVYO68WXEMpm
Notons aussi que la NORME, CONFORMITÉ, HABITUDE de la société moderne occidentale est psychotique.
Je reviens sur ce point.
“Quand tu regardes dans un miroir et que tu dis “Ça c’est moi” c’est de la psychose. ”
Dans Avatar le film quand deux Navis se saluent ils se disent “je te vois” sais tu le sens profond de cela ?
C’est comme le amérindiens lorsqu’ils se saluaient ils voyaient en l’autre l’expression du “grand esprit” et cela faisait émerger un sentiment d’amour de respect et d’union sacrée, divine.